La marche de ce 121e vendredi, du soulevement populaire du 22 février 2019, a été, une nouvelle fois, empêchée dans la capitale, Alger, où un important dispositif policier a été déployé dans les lieux habituels de départs de manifestations du Hirak.
Contrairement à Alger, les hirakistes ont marché dans certaines wilayas, notamment à Tizi Ouzou et Béjaia, où la manifestation du 121e vendredi a drainé des foules nombreuses qui scandaient des slogans hostiles aux élections législatives de ce samedi et réclamer la libération des détenus du mouvement populaire.
Par ailleurs, les journalistes Ihsane El Kadi et Khaled Drareni ainsi que l'activiste du Hirak Karim Tabbou, ont été interpellés hier soir et conduits dans une caserne des services de sécurité à Alger, selon le comite national pour la libération des détenus (CNLD).
Les raisons de leur interpellation et leur placement en garde à vue restent inconnues selon des proches des trois détenus.