Tristement premier pays européen àêtre le plus ravagé par le nouveaucoronavirus, Covid-19, avec plus de 23 000 morts, l’Italie s’apprête àvivre un tournant au double plangéostratégique et géopolitique.
Ainsi, L’AFP s’est livrée, dimanche,à une analyse qui souligne de but en blanc que l’Italie se découvrait de plus en pluseurosceptique, expliquant un tel sentiment par, d’une, l'absence de solidarité européenne lors descrises migratoires récentes, et, de deux, par la pandémie de coronavirus, qui aexacerbé la Péninsule.
Surtout, l’agence française de presses’est adossée à divers sondages, au demeurant éloquents, qui font ressortir que71% des Italiens pensent que la pandémie de coronavirus détruit l'UE et environ55% seraient d'accord pour sortir de l'Union et/ou de l'euro.
Ces sondages, réalisés en avril etpubliés sur le site du gouvernement,donnent à dresser à l’AFP, unconstat des plus alarmants sur la cohésion en déconfiture de l’Union européenne,telle qu’en pourrait attester le Brexitbritannique.
« Des chiffres impressionnants dans unpays pilier de l'Union et historiquement très europhile» écrit, en substance l’AFP, dans ce sens.
Pour bien tracer le virage à 180° ques’apprête à amorcer, un pays profondément meurtri et abandonné à son sort une premièrefois ?