Les Américains s’apprêtent à élire,ce mardi dès 06 heures locales, aux alentours de midi en Algérie, leur 46ePrésident.
Ce méga rendez-vous historique US setient dans le contexte d’une pandémie mortifère qui a causé, jusque-là,beaucoup de dégâts au pays. Mais pas seulement. Ces joutes présidentielles «n’ontjamais été entachées par autant de violence» a observé l’analyste et spécialistealgérien, des questions géopolitiques, M’HandBerkouk, lors de son passage, aujourd’hui, sur les ondes de la Chaine3.
Une occurrence cruciale qui donne l’impressionde placer le Président républicain sortant, Donald Trump, en mauvaise posture.Le fait est d’ailleurs corroboré par les sondages les plus fiables, à l’échellelocale, livrés jusque-là.
C’est plus que tout, sa gestionchaotique, limite ubuesque, de la crise sanitaire liée au coronavirus, qui peutconstituer le boulet de canon aux pieds d’un Trump, par ailleurs souvent fantasqueet assez suprémaciste.
Et-ce à dire que son grand rival démocrate, Joe Biden, fortementdénigré, à la moindre occasion, sur ses «capacités physiques et mentales»à gérer l’Amérique, par le Président-candidat, parte en terrain conquis ?
Rien n’est moins sûr !
M’Hand Berkouk prévoit que le scrutinsera «le plus difficile et le plus serré» à été observé aux États-Unis, enraison de la présence de la pandémie du Covid 19, mais également, au fortclivage opposant les deux prétendants à la Maison-Blanche »,explique-t-il.
Ceci d’autant qu’en 2016, DonaldTrump a pu sortir comme un diable de sa boîte, pour coiffer au poteau HillaryClinton, à l’investiture de la Maison Blanche.
Et c’est encore lui qui a encore balancé,avant-hier dimanche, avec son aplomb habituel : «Nous allons gagnerquatre ans de plus dans notre magnifique Maison Blanche!»
Coup de bluff dans une partie depoker menteur ?