Le ministre de la communication, M.Djamel Kaouane a déclaré, samedi, qu'il n'a aucune mesure à prendre pour venir en aide aux journaux en difficultés financières. "Je ne veux pas plaisanter mais je veux dédramatiser". le ministre de la communication "n'est pas détenteur d'une solution pour certains titres de la presse" confrontés aux difficultés financières, a-t-il lancé en réponse à une question relative à la crise financière que connaît la presse écrite.
Pour le ministre de la communication, "si certains journaux n'arrivent pas à faire face à la crise, il y a une réalité qui s'impose à tout le monde, en premier lieu aux journalistes, aux hommes et aux femmes des métiers. Car notre modèle économique, qui a permis la naissance de nombreux titres de la presse grâce à cette publicité publique, devient de plus en plus inopérant. Et le journal est aussi un produit commercial".
M.Djamel Kaouane, qui s'exprimait devant la presse en marge d'une visite de travail à Tizi Ouzou, regrette que certains titres de la presse écrite y compris parmi les grands titres privés, pris dans l'ivresse de cette crise, brocardent de temps en temps les pouvoirs publics alors qu'ils ont longtemps et grassement bénéficié de la manne publicitaire publique.
Même s'il reconnait que dans toute cette situation que "le sort des journalistes est la question la plus la sensible" dans cette crise.
Pour lui, le format actuel de la presse écrite n'est plus opérant et l'adapter au contexte de l'heure est la règle du marché.