Le Secrétariat national du RCD réuni ceweekend autour de la situation politique générale du pays, s’inquiète surtout de la propagation de la pandémie du COVID-19 conjuguée à la «désorganisation et la saturation desstructures d’accueil».
Dans un communiqué rendu public aujourd’huisamedi, l’exécutif du RCD s’inquièteen effet, «des proportions alarmantes de la propagation de la pandémie de laCovid- 19 ainsi que de la désorganisation et de la saturation des structuresd’accueil, déjà manquant de moyens, le personnel de santé est soumis à unecharge de travail insoutenable».
Pour le RCD «Les cris d’alarme desprofessionnels de la santé augurent de l’imminence d’une catastrophe humaine etde désordres sociaux aux conséquences imprévisibles si rien n’est fait».
Tout en rappelant que les vingt ans de «gabegieet de corruption généralisée», de l’ère Bouteflika, ne peuvent que laisser destraces dans tous les secteurs d’activité, le Rassemblement pour la culture etla démocratie, estime également que, lit-on, «le pouvoir issu du coup deforce du 12 décembre utilise cette tragédie pour continuer de passer en force,la stratégie de se délester de la gestion sanitaire et de la confier auxadministrateurs locaux, tout aussi désarmés, est le pire des choix».
Le Secrétariat national du RCD estrevenu sur les «menaces, les pressions et les intimidations pilotées par lapolice politique du régime, notamment, via les démembrements du ministèrede l’intérieur et celui de la justice», destinés, lit-on, à «diaboliserle parti pour dissuader et faire peur à tous les citoyens qui l’ont choisi ouqui s’apprêtent à le choisir comme cadre de lutte et de combat pour une Algérie démocratique et de progrès».
Précisément le parti de Mohcine Belabbasse félicite «du soutien et de la solidarité» des partis politiques,d’organisations et de personnalités ou d’activistes avec le RCD».
Attachement au PAD
Il rappelle que «l’épisode de cesattaques orchestrées et synchronisées vise clairement la disparition du Rassemblement en tant que parti politique autonome dans ses décisions. Il n’en fallaitpas plus pour sonner le temps de la calomnie chez des professionnels de ladivision et de l’invective et autres philistins attitrés».
L’exécutif de ce parti réitère son «programmerésolument progressiste et sans concessions sur le principe de l’égalité endroits de tous les citoyens algériens a fait le choix de ne pas être un partiqui pense pour les citoyens dans le but de se substituer politiquement à eux».
Le communiqué souligne que «notreparti de Belabbas n’est pas une entité qui aspire à intercéder mais leRassemblement qui montre la voie dans le combat, mobilise, organise et fédèrela force rationnelle qui combat pour une Algérie libre et démocratiquepour refonder l’Etat national».
Etde faire le parallèle avec la commémoration de la fête de l’indépendancenationale, en notant que le RCD militepour un «Etat qui prolonge effectivement l’indépendance nationale parla mise en place d’institutions issues de la souveraineté du peuple pourgarantir toutes les libertés, le développement et le progrès».
C’est dans cette perspective quel’exécutif du RCD explique son engagement et son «attachement au Pacte pourl’alternative démocratique (PAD) qui aspire à baliser le processus constituantpar la consécration des libertés, de l’alternance par la seule voie des urneset de la souveraineté sur toutes les richesses du pays en tant que préalables».
Il en veut d’autant plus lit-on que «ceuxqui régentent l’Algérie n’ont ni libéré le pays ni étaient choisis librementpour le diriger. Ils sont le produit de coups d’Etat, de liquidationsphysiques, de détournements des richesses du pays et de fraudesélectorales. Ils savent, au moins depuis février 2019, qu’ils ne peuventpas, sans risques, freiner durablement l’élan libérateur d’une jeunessefougueuse».