Il semble bien que les pouvoirs publics ne tarderont pas a sonner l'heure de la reprise de la vie normale dans tout le pays. La décrue du nombre de contaminations et l'insoutenabilité de la léthargie économique aidant, le gouvernement prépare le terrain et l'opinion publique à après Covid- 19.
C'est un peu le message envoyé aujourd'hui jeudi par le Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique de suivi de la pandémie sur les ondes de la radio nationale chaîne 1. ”Il est temps de revenir à une vie normale après un confinement de 6 mois, qui a affecté négativement la situation économique», a -t-il en effet soutenu , lui qui était pourtant très à cheval sur le respect du confinement.
Pour Bekkat Berkani, le retour à la vie normale ne signifie tout de même pas que le Covid-19 n'est qu'un mauvais souvenir. Il invite plutôt les algériens à se résigner à vivre et "coexister" avec ce virus en adoptant les "mesures de prévention comme les gestes barrière et en étant vigilant pour limiter sa propagation et maintenir le résultat satisfaisant que nous avons obtenu".
Il estime en effet que la politique de gouvernance adoptée par l’Etat dans la gestion de la crise du Coronavirus, et les décisions qu’il a prises, "étaient justes, notamment en revenant progressivement à la vie normale, tout en respectant les règles du protocole de santé".
Quid de exigence de la réouverture des frontières aériennes et maritimes de l’Algérie? Le praticien se garde bien de trancher du fait que cette décision doit être, explique-t-il être en adéquation avec la situation épidémiologique dans certains pays, dont la France, l’Espagne et même le Maroc. Il en veut pour preuve que les «les premiers cas enregistrés en Algérie ont été importés de l’étranger ».