Rappelant queneuf chaînes de télévision, quatre publiques et cinq privées, ainsi que laRadio nationale, couvraient la campagne des législatives, l'Autorité derégulation de l'audiovisuel (ARAV) a tenu à mettre en avant, dans un communiquémardi, la «sérénité», selon elle, qui caractérisait la couverture médiatique.
En effet etse livrant une première évaluation à mi-parcours des joutes électorales, l’ARAVobserve qu’ «aucune plainte de quelque nature que ce soit n'a étéenregistrée à ce jour» a-t-elle soutenu dans ce sens.
Toutefois, l’autoritéde régulation a relevé «avec regret» dit-elle, l'émergence d'unphénomène régressif qui a été révélé au grand jour et qui a suscité un débat animé surcertains plateaux de télévision entre les représentants des différentescomposantes de notre société.
Précisant qu'il s'agissait des femmes candidatesqui apparaissaient sans visage sur certaines affiches électorales, l'ARAV «considèrece fait comme contraire aux dispositions de la Constitution, notamment lesarticles 32 et 36 qui établissent le principe de l'égalité et de l'émancipationpolitique de la femme algérienne» fait-elle observer.
A cet effet,elle prône un espace de présence plus large aux candidates sur les principales chainesde télévision.
Enfin, et àpropos de l'équité entre les intervenants dans le cadre de l'expression directecouverte par le secteur public, l'ARAV a relevé deux faits: d'une part,l'absence de certains partis dans la prise de parole qui leur est impartie, etd'autre part, le dépassement de quelques secondes dans certaines séquencesenregistrées.