Marqué d’une pierre blanche. Le 19juillet 2019, la sélection nationale brandissait le trophée africain, décroché hautla main en Egypte où se déroulait la 34e édition de la CAN. Auteursd’un sans faute, les verts rajoutaientleur deuxième étoile au palmarès continental, 29 ans après leur premièreconsécration.
Donnée au départ comme un improbable outsider, quand ce n’est pas un simple faire valoir, la nouvelle vagueincarnée par les Mahrez, Bennacer, Atal et autre Bensbaïni, a pu réaliser leparfait coup de maitre pour un coup d’essai.
Un défi auquel personne ne croyait, d’autantque lors de l’édition-2017, l’EN avait pris la petite porte en sortant aupremier tour, hormis le sélectionneur national , Djamel Belmadi.
L’on apprendra, notamment via sonentretien, ce dimanche au site de la FAF, que Belmadi avait ‘’joué’’ et pesé grandementsur le mental de la troupe en insufflant l’âme de compétiteurs, qui luimanquait. Mais pas seulement.
La discipline, les choix technicotactiques étalés sur le terrain lors des rencontres ont fini par asseoir unascendant que les plus huppées desnations, telles le Sénégal, le Nigéria et la Côte-d’Ivoire n’ont pu contester.
Le succès a été d’un tel retentissementque le monde entier a tiré chapeau bas pour saluer une équipe venue de nullepart pour rafler la plus prestigieuse épreuve africaine de football.
Un mythe est né, façonné par un coachaux allures de spartiate et un nom qui brille désormais au firmament dufootball mondial, Djamel Belmadi.