La CopaAmerica a démarré, au petit matin de samedi (1h 30 HA). C’est le pays organisateurqui a lancé les débats à l’occasion d’un Brésil- Bolivie.
Il faut lesouligner d’entrée : en dépit du résultat, trompeur, de 3-0 au profit desAuriverde, ces derniers ont fait une prestation terne et sans éclat. L’ombre deNeymar, indisponible pour blessure de longue durée, a plané sur une rencontreoù les cariocas ont donné du sifflet et des huées.
C’est queles protégés de Tite ont longtemps cafouillé, tenus en echec pendant toute lapremière période, étalant un football loin de la samba habituelle.
Il a falluun pénalty à la reprise (53’), transformé par Coutinho, pour calmer un peu labronca du public. Le même Coutinho ira de son deuxième but, deux minutes plustard, avant le but du break du remplaçant Everton.
A croire quele Barcelonais, apparu comme un véritable bide cette saison au sein de laformation catalane semble faire le chemin inverse, en sélection, que celui deson prestigieux co équipier, Lionel Messi, brillant en club mais insuffisantavec l’Albiceleste.
Il se trouveque la Pulga, et à travers cette épreuve continentale, entend bien effacer lesigne indien, voir la guigne qui le poursuit s’agissant de distinctionsmajeures avec son pays.
En tout étatde cause, le maitre du jeu du Barça, est attendu pour mettre les bouchéesdoubles durant ce tournoi qui revêt pour lui un enjeu subséquent : lesixième ballon d’or où il a hypothéqué quelque peu ses chances en ratant laChampions’ League et la Copa d’el Rey.
D’où l’engouementdéjà du prochain Argentine- Colombie dans ce groupe B qui compte également elParagay et le Qatar.