Au regard de la tendance en haussedes contaminations au Covid-19, observée ces derniers temps en Algérie, aprèsune nette décrue, le football national dont la reprise officielle est prévue le28 novembre, peut-il être de nouveaubloqué par la crise sanitaire ?
Cette dernière, sans êtrefoncièrement alarmante, pour l’heure, inquiète à un haut point. Sur ce plan, responsableset experts, dont des membres du Comité scientifique de suivi de l'évolution dela pandémie du Coronavirus, ont multiplié les avertissements, anticipant unrebond possible significatif du virus.
Ainsi, tour à tour Pr RyadMahyaoui et Dr Bekkat Berkani, tous deuxmembres du Comité scientifique ad- hoc, ont alerté, jeudi, sur les risques devoir l’épidémie prendre de l’ampleur. Le même jour, le Gouvernement prenait ladécision d’un re confinement partielsupplémentaires de 11 wilayas, laissant encore la voie ouverte à des mesuresplus drastiques, telles le confinement à domicile.
La synthèse de toutes ces mises engarde met en relief un point d’orgue sur lequel tous les intervenants s’accordent : lerelâchement, voire l’inobservance, au demeurant ostensible, des mesures de prévention et autres mesuresbarrières recommandées pour endiguer lapropagation du coronavirus.
De ce fait, la reprise du footballnational, à travers le coup de starter du championnat de la Ligue 1professionnelle, reste sujette à des réserves e dépendra en grande partie à l’évolutionde l’épidémie du coronavirus.
Sur ce plan , les choses seront plusclaires à l’issue de la toute nouvelle phase de confinement partiel de 15 joursdécidée, jeudi par les autorités. Il restera alors une quinzaine de jours pourjauger la possibilité d’autoriser ou non la reprise du football.
Celle-ci, quand bien même elle s’effectuera sous des mesures draconiennesde prévention émanant de la Commission médicale de la FAF, ne semble pasacquise pour autant.
L’exemple de la Tunisie qui vient desuspendre, ce vendredi, toutes sescompétitions sportives, reste édifiant dans ce contexte.