Le ministre de l’enseignementsupérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar a étonné son mondeaujourd’hui lors d’une conférence organisée par son département, en faisant unbilan on ne peut plus positif de l’université Algérienne, contre vents etmarées.
«L’université algérienne va bien,contrairement à ce qui se dit et s’écrit ici et là», a asséné, sans rire, leministre dont le secteur est devenu au fil des années un baromètre de latension sociale tant les grèves, les mouvements de protestations, et lesviolences y compris contre les enseignants y sont légion.
Les déclarations de Tahar Hadjartraduisent le déni des réalités d’un secteur en proie à une instabilitéchronique, à l’improductivité intellectuelle et pédagogique, au plagiat...
A défaut de présenter desrésultats comptables, le ministre n’a pas trouvé mieux que de s’en prendre au médiascoupables d’après lui de publier les classements des meilleurs universités aumonde dans lesquels aucune universitéAlgérienne ne figure. Pour autant, leministre ose déclarer : «Nos résultats sont excellents, notre seulproblèmes et que nous ne maitrisons pasla communication pour les faire connaitre».
Dans le même ordre d’idées ilsoutient «qu’il temps que l’université algérienne soit productrice decompétences pour être en phase avec l’économie de marché». Ce qui voudraitdire qu’elle n’a pas encore intériorisé cette réalité alors que ce choixéconomique remonte à plus de 20 ans…