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Conséquence du COVID-19, l’Algérie enregistre –3,9% de croissance au 1er semestre, selon l’ONS

25-07-2020 15:29 

Les terribles conséquenceséconomiques de la pandémie du COVID-19, se font lourdement sentir en Algérie.Les chiffres de l’Office National des Statistiques (ONS) donnent froid dans ledos.

En effet, il nous apprendque l’économie nationale a enregistré une croissance économique négative de-3,9% au 1er trimestre 2020, contre une croissance positive (+1,3%) à la mêmepériode de 2019. 

De même que le taux de croissance du Produitintérieur brut (PIB) hors hydrocarbures, a subi une décrue de l’ordre de -1,5% surles trois premiers mois de l'année en cours, contre +3,6% à la même période del'année précédente.

Le rapport de l’ONS décline un tableau debord économique inquiétant qui affiche du rouge dans quasiment tous lessecteurs.  

«Le premiertrimestre de 2020 a été caractérisé, par des accroissements négatifs, notammentdans les secteurs des hydrocarbures, les services marchands (les transports etcommunications, le commerce, les services fournis aux entreprises et auxménages, ainsi que les hôtels-cafés-restaurants) et les services non marchands(les affaires immobilières, les services financiers et les administrationspubliques)», lit-on dans la note de l’ONS.

Poumon del’économie nationale, le secteur deshydrocarbures a ainsi connu une croissance négative de (-13,4%), contre (-7,1%)à la même période de l'année dernière.

Les prix des hydrocarbures ont connu de leurcôté une forte diminution de 16,9%, ce qui implique une baisse nominale de 28%de la valeur ajoutée du secteur contre une diminution de 8% à la même périodede l'année précédente, précisent les données de l'Office.

Même les services marchands ont enregistré,lit-on, «pour la première fois une baisse de (-2,8%) contre une hausse de(+5,0%) durant la même période de comparaison».

Cette baisse de croissance s'explique,essentiellement, par des baisses de la valeur ajoutée des différentssous-secteurs,, notamment, des transport  et communications (-4,8% contre+5,3%), hôtels, cafés et restaurants (-2,7% contre +5,5%), commerce (-1,5%contre +4,8%) et enfin les services fournis aux ménages (-1,8% contre +3,8%).

Les voyons au rouge

 De même que les services non marchands avec une baisse decroissance de (-1,6%) contre (+1,8%), détaille l'Office. Cette baisse estdue  principalement à une baisse de 2% de la valeur ajoutée desadministrations publiques contre une hausse de 1,7%.

Le rapport de l’ONS souligne en outre que le secteur de l'Industriea enregistré une croissance négative de (-0,5%) au 1er trimestre 2020 contreune performance de 4,9% à la même période de 2019.

A l'exception des industries agro-alimentaires et des industriesdivers, l'ensemble des sous-secteurs sont affectés par des évolutions négativesde croissance, y est –il précisé.

C’est dire que l'activité économique en générale a connu durant le1er trimestre «une baisse conséquente» selon l’Office qui précise que cettesituation a été «aggravée, notamment en fin de trimestre, par la crisesanitaire mondiale du Covid-19».

Maigre consolation pour ce tableau sombre, certains secteurs à l’instarde l'agriculture et du BTPH (bâtiment, travaux publics et hydraulique) ontconnu une croissance positive.

 Le secteur de l'agriculture, sylviculture et pêche a ainsienregistré un taux de croissance +2,3% contre +2,7%, alors que celui  du BTPH, a cru de +0,8% durant le 1ertrimestre de l'année en cours contre +2,9% les trois premiers mois de 2019.

Pour les industries agroalimentaires, elles ont connu unecroissance positive de 2,6% contre 2,7% à la même période de comparaison,indique les statistiques de l’ONS. 

 



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