Parmiles recommandations de la Conférencenationale sur la nouvelle stratégie économique du Gouvernement, celle ayanttrait à la création d’un climat d’affaire propice à l’investissement nationalet étranger.
A cepropos, le ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali Braham a confirmé mercredi lavolonté d Gouvernement d'agir dans ce sens, à travers notamment une refonte ducode de l’investissement, afin de le rendre "plus fluide, simple etincitatif".
"Cenouveau code, qui sera promulgué très prochainement, assurera plus de garantieset de protection à l'investisseur national et étranger à travers un cadre juridique transparent, clair etstable. Il permettra, en outre, de limiterle rôle de l’administration, dans l’acte d’investir et d’encourager etd’accompagner les porteurs de projets", a-t-il souligné, lors d’une rencontre d’affaires algéro-britanniquesur l’investissement et le commerce, tenue par visioconférence.
Le ministre a également mis en exergue d’autres mesures prises pour contribuer àla mise en place d’un système d’investissement "clair" permettant auxinvestisseurs désireux de produire en Algérie de travailler "sans entraves",notamment à travers la suppression de la règle 51-49 % pour nombreux secteurs.
"Grâceà cet amendement, l’opérateur étranger pourra investir en Algérie sansdistinction aucune avec l’investisseur national. Il sera, également, en mesured’apporter ses propres fonds et de s’impliquer financièrement en Algérie",affirme le ministre.
Ontparticipé également à cette rencontre d’affaires, l’envoyé du Premier ministrebritannique pour les Affaires économiques et commerciales avec l’Algérie,Lord Richard Risby, et le ministre d’Etat de l’investissement, auprèsdu département britannique du Commerce international, Lord Gerald EdgarGrimstone.
Ducoté algérien, la rencontre a été marquée par la participation des représentantsde plusieurs départements ministériels (le Commerce, l’Agriculture,l’Industrie pharmaceutique, les Micros-entreprises ) ainsi quel’Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), des expertset des responsables d’organisations patronales.