Ahmed Merani, ancien ministre des Affaires religieuses également ancienmembre du Conseil de la Nation comparaissait jeudi au tribunal de Sidi M’Hamedpour détention d’armes sans autorisation.

Outre l’ancien ministre, comparaissaient également, dans le cadre de l’affairede la chaîne de télévision privée algérienne, Al Atlas TV, fermée à la veilledes élections présidentielles de 2014, le Directeur général du CIP (centreinternational de la presse), Tahar Bediar, et le patron d’Al Atlas TV, HichemBouallouche.

Pour sa défense, Ahmed Merani a décliné une autorisation prouvant que l’arme en question lui avait été remise parla police et avec autorisation, en sa qualité d’ancien ministre, selon lecompte rendu d’audience fait par le journal El Watan.

L’’audience a porté également  surune location de 13 à 14 vieux projecteurs par le CIP à la chaîne TV, ce qui avalu l’accusation de “dilapidation de deniers publics”, “faux et usage de faux”ainsi que l’accusation d'”abus de fonction”.

Les accusés sont, outre le DG du CIP et le patron d’Al Atlas TV, leresponsable commercial du CIP, Mourad Benredouane, et le frère du patron d’AlAtlas TV et propriétaire de la société Global World Médias, Djamel Bouallouche.

A l’issue des réquisitoires et des plaidoiries, le procureur a requis unepeine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de dinarscontre Ahmed Merani, Mourad Benredouane et Hichem Bouallouche.

Une peine de 3 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million dedinars est requise contre le frère du patron d’Al Atlas, Djamel Bouallouche,ainsi qu’une amende de 5 millions de dinars contre les deux sociétés GlbalWorld Médias de Djamel Bouallouche et la Sarl Alpha (propriétaire d’Al AtlasTV).

 Le verdict du tribunal est attendu pourjeudi 7 décembre dans cette affaire aux relents   politiqueavérés, même si elle s’appuie sur l’argutie de « location illégale dumatériel du Centre international de presse. »