« L’Algérie ne renoncera pas àla chloroquine», telleest la punchline assénée par le docteur Mohamed Bekkat (Photo), membre du comitéscientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Algérie,lors d’un entretien accordé à l’agence AFP, ce mardi.
Premier pays à prendre officiellementposition en faveur du remède, baignant en pleines controverses, préconisé par l’infectiologuefrançais de renom, Didier Raoult, l’Algérietranche ainsi, dans la grosse polémique autour de la prescription de l’hydroxychloroquine,notamment depuis la publication le 23 mai d’une publication de la revuescientifique britannique ‘’The Lancet’’, pointant au marqueur son inefficacité,voire sa nocivité. Chose qui a semblé être confortée par la recommandation express,hier lundi, de l’Organisation Mondialede la Santé (OMS) de suspendre provisoirement ce protocole de traitement.
Dans ce qui s’apparente à une guerrelarvée autour de la découverte d’un vaccin anti Covid-19, dont on n’apprécierajamais assez l‘impact financier à engranger, l’OMS, sonnée par des remontrancesincessantes de certaines capitales occidentales, s’est-elle alignée sur quelques objectifs, inavoués pour l’heure, de ces dernières ?
Précisément, c’est là où ladéclaration de Mohamed Bekkat revêt une signification lourde de sens.
Parlant ès- qualités, Dr Bekkatexplique que l’Algérie a traité desmilliers de cas avec ce médicament avec beaucoup de succès à ce jour, «Etnous n’avons pas noté de réactions indésirables» a-t-il mis en avant,précisant que «les autorités sanitaires n’ont enregistré aucun décès lié à l’utilisationde la chloroquine». CQFD !
Rebondissant sur l’Etude de ‘’TheLancet’’, le médecin algérien considère que cette étude prêtait à confusion, estimantqu’elle pourrait avoir concerné «des cas graves pour lesquels l’hydroxychloroquinen’est d’aucun secours», a-t-il fait remarquer, relevant égalementque l’utilisation de la chloroquine par des pays arabes et africains «s’estrévélé efficace quand elle est utilisée précocement».