Clôturé, dans la soirée d’hiermercredi, l’avant dernier round de la phase- poules de la C1, a été empreint defortes saillies.
La plus marquante reste cerenversement de la table dans le groupe H du PSG à la figure d’un ManchesterUnited qui se voyait trop beau. Au ‘’théâtre des rêves’’ qu’est Old Trafford ,les Red Devils ont en effet vécu un cauchemaréveillé. Et pour cause.
Au coup d’envoi, Man U. avait un pieden huitièmes grâce à une première place et 09 points contre 06 à son adversaire. C’estdire qu’un seul petit point suffisait auMancuniens.
Un précieux capital que Gunnar Solsksjaer allait gâcher de par uncoaching franchement perdant, plaçant, inefficacement, son fer de lanceRashford à droite pour permettre à Cavanide prendre le 9 et Martial, plus que jamais brouillon. Et c’est surtout le brésilienFred, dans l’entrejeu, qui allait ruiner les ambitions d’United, quand Pogba cogitait sur le banc ainsi que Greenwoodet Van de Beek, du reste. Et, on l’a bien vu, la rentrée, tardive, des troishommes, a redonné son allant aux Diables rouges.
La parte en elle même s’est tenuesuivant une physionomie prévisible, avec des franciliens rués dans un pressing payant. Neymar, qui aétalé toute sa splendeur sur la partie, a fait mouche d’entrée de jeu. Il récidiveradans les ultimes minutes de jeu, non sans délivrer, auparavant, un assist à Marquinhos pour la balle du break.
Pourtant en milieu du match,Rashford, a pu donner l’illusion d’un come back de Man U. en égalisant.
Vous avez dit cauchemar ? Voilàque l’équipe anglaise se retrouve de façon inouïe en ballotage très défavorableet une empoignade explosive, pour le compte de la dernière journée, contreLeipzig vainqueur, en Turquie, du Bassaksehir (3-2). Au final, trois équipes exaeqo à la première loge et l’une d’entre elles doit quitte la C1.
Si le PSG, qui reçoit la semaineprochaine, les Turcs, est sorti de l’enfer au paradis avec une qualif à 99%assurée, Manchester United a réussi l’exploit de se mettre grandement endanger.
L’autre fait saillant touche à cette incroyable équipe du FC Barcelone,mal en point en Liga, mais qui signe unsans faute en Champions’ League, réalisant la totale jusque-là, notamment aprèssa victoire, hors de ses bases hier, face au Ferencvaros (3-0). Encore unefois, sans son maitre à jouer, Lionel Messi, mis au repos, les Blaugranas s’ensont remis à leurs deux français, Griezmann et Dembélé ainsi queBraithwaite, qui confirme de plus enplus, pour asseoir leur ascendant.
Le projet- Koeman commence-t-il à porterses fruits ? A priori, seuls quelques petits couacs, nés plus des humeursdes vestiaires, subsistent, qui semblent contrarier la réémergence du grandBarça.
Il serait injuste de ne pas incluredans ces hauts faits de la journée, le carton plein de Chelsea et la prouessede Giroud, auteur d’un quadruplé, signés en Andalousie, face à son plus dangereux rival du groupe, leFC Seville (4-0).
A rappeler également, la chute duREAL Madrid en Ukraine, tombé pour la deuxième fois devant le Shakhtar Donetsk(2-3/ 2-0), mettant la Casa Blanca et son coach, Zinédine Zidane en grand danger, dans une compétition marquéede son empreinte.