Dans une déclaration au quotidien ElChourouk, l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, s’est dit "prêt" à enfiler à nouveau son costume de ministre et accepter n’importe quel poste pour servir sonpays "si le gouvernement juge utile de me solliciter"
Lors d’une conférence de presse qu’il aanimée samedi à Constantine, Chakib Khelil, a évoqué la question de l'exploitation du gaz de schiste, en résonnance avec la polémique qui a agité le pays il y a deux ans. Il a proposé d’envoyer des experts enéconomie, des hommes politiques et des représentants de la société civile pourse faire une idée sur la manière dont les États-Unis exploitent cette forme d'énergie, afin dit-il "de prévoir ses méfaits sur lapopulation".
S’agissant de l’accord conclu par les membres de l’OPEP etnon-OPEP, Chakib Khelil l’a salué et souhaité sa réussite en 2017. En revanche, il n’a pas caché sescraintes quant à la situation qui règne en Libye et au Nigeria, de peur que cesdeux pays ne respectent pas les accords signés et augmentent leurs productionsà cause de leurs situations, chose qu’il a déjà vécu en son temps, a-t- il rappelé
Par ailleurs, l'ex ministre de l'énergie n'a pas manqué decritiquer une fois de plus la politique sociale du gouvernement , estimant que celle-ci "est en faveur des riches". Pour appuyer ses propos, il a donné des exemples depays ayant favorisé la suppression des subventions pour les remplacer par despensions mensuelles accordées exclusivement aux pauvres.
D’autre part, il a soutenu que lapolitique actuelle du pays empire la crise plus qu’elle ne la résout, considérantqu’il est absurde qu’un pays riche comme l’Algérie soit dépendant du pétrolesans chercher d’alternative.
Chakib Khélil a sévérment critiqué le Forum africain pourles investissements et les affaires, en jugeant que « c’est un échec à cause de sa mauvaise préparation et de la méconnaissance des besoins dechaque Etat".