Algérie 1

Icon Collap
...

Carnet de campagne : Libération de Bouregaâ, république bananière..

27-11-2019 16:50  Djamil Mesrer

La campagne électorale s’est poursuiviemercredi pour son onzième jour marqué par des sorties sur le terrain descandidats pour continuer à défendre le choix de la présidentielle et à déclinerleur promesse, s’ils sont élus président de la République, après le 12décembre.

Ainsi, Abdelkader Bengrina a promis delibérer Lakhdar Bouregaä dans le cas où il serait élu président de laRépublique les 12 décembres prochain, prêchant les vertus de la clémence et dupardon.

Lors de son meeting, à Laâmouria, dans lawilaya de Médéa, il a demandé aux autorités d’être clémentes avec les jeunesqui sont   actuellement en prison et « induits enerreur », selon lui.

« Comme on a été tolérant et clément avec ceux qui avait pris les armes dans les années 90, on doit l’être aussi avecces jeunes » précise-t-il.

« Cela ne signifie pas que je suis entrain de demander la libération des membres de la Issaba qui sont en prison, je ne rentre pas dans les décisions de la Justice concernant ces personnes quiont comploté contre l’Etat algérien et qui ont répandu le mal et la Hogra.

Azzedine Mihoubi, pour ce qui leconcerne , s’est déplacé à Constantine, pour animer à la maison de la cultureLaid El Khalifa un meeting dans lequel il a fait savoir que « la volontédu peuple ne peut pas être réduite à une équation politique », ajoutant que« la concrétisation des revendications du Hirak populaire, à travers lesarticles 7 et 8 de la constitution, à travers la réussite de la présidentielledu 12 décembre ».

« Nous voulons bâtir des institutions fortes,grâce aux hommes et aux femmes sincères et engagés de ce pays en prenant l’exempledes Chouhada de la révolution pour réaliser leur rêve.

Mihoubi a défendu l’armée en fustigeantceux qui la critiquent et portent atteinte à son image, sous les applaudissementsde la foule qui crie, »Djaich Chaâb khaawa, Khawa ! ». Et d’ajouterdans le même ordre d’idée que l’institution militaire a pris ses responsabilitésdans cette  phase historique difficile pouraccompagner l’Algérie vers la sortie de crise.                    

« L’Algérie n’est pas une République bananière. C’est un payslibre, souverain capable de relever tous les défis » a-t-il, encoremartelé en référence aux tentatives d’ingérence.    



Voir tous les articles de la catégorie "A la une"