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Carnet de campagne : Consensus politique, langue française, Subventions au menu des candidats

26-11-2019 17:57  Kaci Haider

Au douzième jour de la campagne électorale, les candidats ont poursuivileurs meetings électoraux, dans différentes régions du pays, multipliant lespromesses, souvent inconsidérées et démagogiques d’ailleurs, pour tenter deséduire l’électorat.

Ali Benflis a installé ses pénates mardi dans la capital duM’Zab pour dire devant son auditoire qu’il « n’a pas la soif du pouvoir et de la responsabilité » , ajoutant que son seul souci en participant à laprésidentielle du 12 décembre  est d’ « aidermon pays à sortir de sa crise ».

Crise d’une ampleur telle qu’elle exige du futur président d’être« un homme de consensus et moi je suis un homme du consensus », soutientle président de Talaia El Hourriet qui promet « l’ouverture d’un largedébat avec les compétences, les associations, les partis politiques, au sujetdes voies et moyens pour sortir le pays de sa crise politique et les informerde la situation économique ».

Le président d’El Moustakbel, Belaid, retrouve aujourd’hui safamille d’origine, à, savoir les étudiants qu’il a rencontrés à Zeralda dans unéchange convivial, leur assurant qu’il sera leur représentant au sein de laclasse politique, comme il était autrefois leur représentant en tant queprésident du syndicat UNEA ».

« Je vous promets d’ouvrir le dossier de l’universitéalgérienne avec la famille universitaire, à sa tête les étudiants », lance-t-ilen s’adressant aux étudiants à qui il ajoute : « je connais bien vos problèmeset vos préoccupation, vous êtes l’avenir du pays et je ferai de mon mieux pourque vous occupiez la place qui vous revient dans les institutions du pays ».

Pour sa part Abdelkader Bengrina s’est déplacé au quartierpopulaire des Eucalyptus à l’Est d’Alger pour s’engager à se mettre au servicede son peuple dans le cas de son élection le 12 décembre.

Parlant économie, le président du parti Al Bina, promet des augmentationsdes salaires pour les personnes à bas revenus, avec la mise en place d’une « politiquesalariale, plus juste et plus équilibrée ».

Il a été également question de subventions dans le propos deBengrina qui veut en finir dans leur forme actuelle pour n’en laisser le bénéficequ’au nécessiteux qui sont au bas de l’échelle sociale.

L’ex ministre du tourisme évoque la problématique des languesen Algérie, s’engageant à en finir avec la langue de Molière, résidu de lacolonisation », selon lui pour la remplacer comme deuxième langue après l’Arabedont il promet par ailleurs, la généralisation au niveau de toutes les institutions de la République.  

Azzedine Mihoubi a fait un détour par le sud du pays,précisément à Béchar pour faire un discours aux accents patriotiques forts, assurantque « les algériens déjoueront les complots des ennemis intérieurs etextérieurs de l’Algérie ».

Et cela explique-t-il, à travers un afflux massif desalgériennes et des algériens aux bureaux de vote pour élire leur futur président de la République qui aura à remettre de l’ordre dans la maisonAlgérie.

Sur le plan économique, l’ex ministre partant du constat quec’est bien la bureaucratie et l’administration tatillonne qui ont plombé lacroissance économique, annonce la mise en place d’un grand chantier de la « débureaucratisation »pour redonner confiance aux investisseurs.  

Mihoubi a enfin rassuré les éleveurs d’ovins de cette régionpastorale du pays qu’il prendra en charge leurs préoccupations, en matière decouverture vétérinaire et la réorganisation du circuit de la commercialisation.    



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