La trente-deuxièmeédition de la coupe d’Afrique des Nations (CAN) a sonné la charge, vendredi auCaire en Egypte qui l’abrite du 21 juin au 19 juillet.
Soit tout unmois de fête à l’africaine et de sensations footballistiques comme les aimentles puristes.
Hier, c’étaitle pays hôte qui a donné le coup d’envoi dans une confrontation, donnée au départdéséquilibrée.
Mais lesPharaons ont dû déchanter, à froid, en rembobinant le film du match qu’ils ontremporté sur la plus petite des marges (1-0) face au Zimbabwe qui a contrôlétoute la partie au niveau du jeu.
Il n’empêcheque l’Egypte, au regard de son expérience, l’apport de Javier Aguirre à satête, la richesse de son effectif où trône le fer de lance de Liverpool, MohamedSalah, mais également de son poids et son influence en coulisses, très souvent décisivesdans les joutes africaines, reste le prétendant en puissance au sacre final.
A ses côtés,un Sénégal terrifiant avec ses Madio Sané, Ismaïla Sarr,Wagué et autre Baldé sepose en favori incontestable également.
A ce tandem charismatique,viennent se greffer d’autres poids lourds qui lorgnent, de façon légitime, letrophée Nkrumah.
A commencerpar le Cameroun, tenant du titre qui s’est donné les moyens de sa politique enenrôlant le duo Seedorf- Kluivert à la barre technique des Lions indomptables.
Cette configurationvient se compléter avec le Maroc d’Hervé Renard, champion d’Afrique à deuxreprises, et de Hakim Zyeche, la perle de l’Ajax Amsterdam, de la Tunisie,voire la Côte d’ivoire.
Pour les outsiders, l’Algériefigure en bonne place aux côtés du Nigéria et du Mali qui ne jure pplus que par sa nouvelle génération et une classe biberon pleine de toupet.