Le torchon brûle entre la ministre de la Poste et desTechnologie de l’Information et de la Communication Mme Houda Faraoun et le syndicat UGTA qui menace deparalyser le secteur, sur fond de revendications sociales non satisfaites.
Signe de cette escalade, la montée au créneau simultanée de pas moins de huit fédérations UGTA pour exprimer leur « solidarité » et leur « appui » à leur homologue du secteur des MPTIC.
Ces huit fédérations, qui composent les bataillons del’UGTA (Sonelgaz, Education, Transport, Finances, habitat, Enseignementsupérieur, Santé, P et T) ont pris position lundi dansun communiqué qui appelle au "dialogue" entre les deux parties et met en garde "le risque de pourrissement".
« Partant des lois, des principes de l’UGTA etdes organisations arabes et internationales du Travail et au vu de ce que ce que subit ces derniers jours commemenaces, pressions et non -respect du partenaire social, la Fédération nationalesdes travailleurs de la Poste et des Technologie de l’information et de laCommunication, , notamment son bureau national , nous leur exprimons notresolidarité et notre soutien indéfectibles », soulignent ces fédérations.
Pour ces fédérations, l’attitude de la « tutelle »constitue « une dérive" et « une grave atteinte à la relation detravail, à l’inverse de ce qu’a toujours préconisé le président Bouteflika et pourrait conduire à l’impasse qui n’est dans l’intérêt depersonne, surtout dans ce contexte de criseéconomique »
Tout en mettant en garde la tutelle contre ce qui estqualifié de « contrainte », « violence » et « marginalisation » leshuit fédérations appellent au respect des lois du travail et à l’ouverture descanaux du dialogue.
Il va sans dire que le montée au créneau simultanée deces fédérations obéit certainement à un signal de la Direction nationale de l’UGTAqui se garde pour le moment de s’impliquer dans le conflit dans l’espoir depouvoir jouer, le moment venu, la carte de l’apaisement