Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmalek Bouchafa a choisi, pour clore sa campagne éléctorale, la ville de Chlef pour un ultime meeting au cours duquel il a encore pilonné sur le consensus national, le cheval de bataille du FFS.
Le consensus tel que l'entend le premier secrétaire du FFS implique une dimension économique et sociale , considérant que le réglement des probémes à ce niveau doit impliquer tous les acteurs économiques et sociaux, en plus des experts.
Abdelmalek Bouchafa explique que le consenss national pour lequel son parti n'a cessé de militer est inspiré des principes de Novembre 54 et du Congrès de la Soummam, ajoutant que le projet de son parti est "intimement lié à la défense du sort de l’Algérie, de la cause démocratique, de la justice sociale et de l’égalité".
Le numéro un du FFS s'est longuement attardé sur le contexte national et international dans lequel intervient la tenue de ces législatives, soulignant l'instabilité qui le caractérise. Et du coup son appel au citoyen pour être à l'avenir partie prenante dans la décision, le contrôle de toutes les institutions et la lutte contre la corruption
Et de poursuivre : "Nous ne voulons pas pousser l’Algérie à l’aventure, nous voulons rebâtir le pays de façon à faire prévaloir les valeurs de l’Etat, de la citoyenneté et du rejet de l’autoritarisme", soutenant que le "nationalisme est indissociable de la démocratie qui va sauver le pays".
Caractérisant le programme de son parti, le premier secrétaire national du FFS l’a qualifié de "programme militant" qui va, selon lui, "mobiliser les citoyens et les forces du changement en faveur d’équilibres incitant au changement souhaité qui (le changement) nous permettra de sauver notre pays des convoitises et des mutations lesquelles serviront les grandes forces mondiales qui voient en nous des marchés et non des humains".