Le très fantasque président du parti islamiste El Bina, Abdelkader Bengrina, s'est fendu dimanche d'une annonce choc, révélant que "le président Tebboune m'a proposé un ministère de souveraineté, j'ai refusé" assène t-il.
L'ex-candidat à la présidentielle du 12 décembre 2012, qui avait caressé l'illusion d'être "le futur président", avant la proclamation des résultats, a fait cette déclaration en marge de l'annonce officielle de la position de son parti au sujet du référendum du 1er novembre prochain.
Sur la base de la décision prise par le Madjliss Echoura de son parti, Abdelkader Bengrina a appelé les militants de son parti à voter "Oui" pour le projet de révision de la constitution, même si le texte avait suscité quelques réserves de son parti, notamment au sujet de l'identité nationale.
Abdelkader Bengrina a promis néanmoins de remettre sa démission en sa qualité de président du parti "si jamais la majorité des algériens votait contre le projet de révision constitutionnelle."
Un pari qui n'en est pas pour Bengrina qui restera, à coup sûr, président d'El Bina, après le 1er novembre, sachant que le projet de révision de la constitution passera comme une lettre à la poste.