Algérie 1

Icon Collap
...

Benghabrit : l’Etat algérien travaille à soustraire la jeunesse aux sirènes de la radicalisation

02-11-2017 11:13  Abbès Zineb

Les pouvoirs publics en Algérie  travaillent à "soustraire la jeunesse algérienne aux discours et sirènes de la radicalisation" face aux menaces véhiculées, y compris par les réseaux sociaux, a déclaré  mercredi à Paris la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit.

"Face à des menaces de tout genre véhiculées, y compris par les réseaux sociaux, les pouvoirs publics travaillent, dans le même temps, à soustraire cette jeunesse au discours et aux sirènes de la radicalisation, d’un nihilisme et du désespoir personnel et social en créant des conditions sociales et professionnelles favorables", a-t-elle souligné  lors de son intervention à la 39e session de la Conférence générale de l’Unesco qui se tient jusqu’au 14 novembre.

L’implication de cette jeunesse, qui représente la frange la "plus importante" de la population algérienne, et sa contribution au développement économique, social et culturel de l’Algérie constitue un "objectif essentiel" de la politique nationale de la jeunesse, a-t-elle ajouté.

La ministre a expliqué que cette politique fonde son action sur des "réponses adaptées aux différents besoins des jeunes, notamment en matière d’écoute, d’action, de loisirs, de développement, d’émancipation et d’accomplissement".

Pour donner corps à cet objectif stratégique, la nouvelle Constitution s’est assortie de la mise en place d’un Haut conseil de la jeunesse, regroupant les institutions de la société civile représentatives de la jeunesse, a-t-elle ajouté, soulignant que ce haut conseil servira de lieu de rencontre, de concertation et de débat des jeunes.

Il devra apporter, a-t-elle précisé, des "réponses adaptées et des plans  d’actions efficients pour la mise à jour et l’application de la politique nationale de la jeunesse".

Dans le domaine de la culture, la ministre a indiqué que la mise en place du Centre régional de catégorie 2 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique entre dans sa phase opérationnelle.

Approuvé par la Conférence générale, lors de sa 37e session en 2014, le centre installé en Algérie a pour fonctions, sous les auspices de l’Unesco, d’encourager les Etats de la région à adopter des mesures de politique générale et des mesures législatives et administratives, d’organiser des activités visant à renforcer, entre autres, les capacités nationales des pays de la région dans les domaines de l’identification, la documentation, l’élaboration des inventaires et la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel présent sur leurs territoires.

La ministre a informé l’assistance, dans ce cadre, que les derniers représentants des cinq sous-régions du continent sont sur le point de confirmer leur participation effective au sein de son conseil  d’administration.




Voir tous les articles de la catégorie "A la une"