La crise intestine au sein durassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) provoquée par la démissionde huit élus de l’APW de Tizi Ouzou, neserait qu’une péripétie , à en croire le bureau régional.
Un peu débordé par cette affaire qui afait coulé beaucoup après que huit élus dont l’icône du Hirak, SamiraMoussoussi en marge de la session extraordinaire de l’APW de Tizi Ouzou, leparti de Mohcine Belabbas semble reprendre la main.
C’est du moins ce que suggèrent leséclairages du président du bureau régional du RCD à Tizi Ouzou, Mouloud Harounequi a d’abord tenu à rectifier qu’il s’agit en réalité de cinq élusdémissionnaires et non pas huit ,comme il a été annoncé.
Ce responsable précise que trois élusavaient déjà fait l’objet d’une mesure d’exclusion des rangs du parti
«Le groupe RCD à l’APW est composé de 14élus, et sur les 8 éléments qui ont annoncé leur démission, 3 avaient déjà étéexclus du parti conformément à nos statuts et règlement intérieur», corrige Mouloud Haroune dans un communiqué rendu public.
Mais il en profite pour accuser les cinqdémissionnaires d’avoir tenté de «déstabiliser» le parti.
(…) «Ces 8 éléments étaient dans une vaineopération de déstabilisation du parti et ont enfreint les frontières de notreorganisation», soutient-il.
De son côté, Rabah Aït Aïder, le chef degroupe d’élus du RCD à l’APW de Tizi Ouzou, qui compte désormais six élus, demandantà ses désormais ex élus de rendre leurs mandat.
(…) «Pour pouvoir rendre leur démissioneffective, il serait plus honnête et judicieux pour ces élus de remettre,plutôt, leur mandat car, d’un point de vue réglementaire, la démission de cesélus n’a aucun sens étant donné qu’administrativement, ils seront toujoursconsidérés comme des élus sur la liste du RCD»
Quoi qu’il en soit, le parti de Mohcine apour l’instant réussi à étouffer sa crise interne qui l’a quelque peu secouésurtout qu’il est très engagé dans le Hirak dans le cadre des partis de l’alternative démocratique(PAD).
Cette affaire est intervenue mercredidernier quand ces élus ont rendu public une déclaration dans laquelle ils ontannoncé leur démission collective du RCD juste au début des travaux de lasession extraordinaire de l’assemblée de wilaya de Tizi Ouzou.
Le lendemain le parti de Mohcine Belabbasa reçu une mise en demeure de la recette des impôts de la wilaya d’Alger luiexigeant de s’acquitter «sous huitaine» d’une somme de plus d’un milliard decentimes au titre de taxe sur son siège nationale considéré comme un «local commercial».