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Après l’ENIEM, Condor Electronics s’apprête à mettre ses personnels en chômage technique !

29-01-2020 16:33 

La filière électronique et électro-ménagère de l’industrie nationale se meure-t-elle à l’ombre d’uneléthargie économique largement impactée par l’impasse politique qui dure depuisbientôt une année ?

Ça a tout l’air d’être le casmalheureusement, quand on voit des fluerons de cette industrie contraints destopper  leurs machines faute d’argentfrais qui aurait pu leur servir de bouée de sauvetage.

En effet, pas moins de 40 % des salariésde l’entreprise «Condor Electronics» appartenant au groupe privé Benhamdi, serontréduits au chômage technique «prochainement» selon l’agence l’APS citant l’administrationde cette société, implantée dans la zone industrielle de Bordj Bou Arreridj.

Une très mauvaise nouvelle dans uncontexte économique et social déjà bien en berne. Cette mesure devraitconcerner près de 1000 employés de différentes unités de l’entreprise, commecelles de montage de téléphones mobiles et d’articles électroménagers, aprécisé l’administration de l’entreprise.

Autrement dit, quelque 500 travailleursvont être contraints  au chômage quiiront grossir les rangs  de ceux qui ontdéjà perdu leur boulots.

Le groupe a en effet  procédé récemment à la résiliation descontrats à durées déterminée de pas moins de 2400 employés.

«Cette décision est imposée par lesproblèmes liés l’approvisionnement en matière première et les retards de délivrancedes licences d’importation», a expliqué l’administration de l’entreprise,filiale du Groupe Benhamadi.

Conséquence : Plusieurs centaines desalariés de cette entreprise observent des sit-in devant la direction desressources humaines dans la zone industrielle de Bordj Bou Arreridj craignantpour leur avenir professionnel.

Des négociations avec les représentantsdes employés sur les mécanismes d’application de la mise en chômage techniqueconformément aux lois dictées par le code du travail ont été engagées, selon unreprésentant de l’administration, exactement comme l’a fait la direction del’ENIEM à Tizi Ouzou.

Mais c’est loin d’être une solution. Leministère de l’industrie est bien obligé de trouver des formules permettant à cesgrosses entreprises qui emploient des milliers de personnes (à l’instar dumastodonte Condor Electronics qui fonctionne avec un bataillon de 6500travailleurs) pour le remettre vite en marche. 

Dans le cas contraire, les pouvoirs auront à gérer une véritable bombe sociale dans pas longtemps. 



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