Le limogeagepar le Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF), jeudi11 avril à la veille du tirage au sort de la CAN 2019, du secrétaire général, l’égyptienAmr Fahmy, a commencé à livrer ses secrets.
Un documentparvenu à Reuters explique qu’en date du 31 mars écoulé, le SG de la CAF avait chargéson président, l’accablant de corruption et de harcèlement sexuel.
Son auteur,Amr Fahmy, n’y va pas demain morte, accusant son ancien patron de corruption, àtravers des pots- de- vin et d’utilisation abusive de centaines de milliers dedollars.
Faisant dans la précision, il révèle s’être vuordonner de «verser 20 000 dollars de pots-de-vin sur les comptes desprésidents d’associations de football africaines et d’avoir dépensé 830 000dollars supplémentaires des caisses de la CAF en commandant du matériel via unesociété française intermédiaire appelée Tactical Steel».
Mais passeulement. L’égyptien épingle le boss de la CAF sur le plan de la moralité, l’accusantde «harceler quatre femmes membres du personnel, qu’il n’a pas nommés etdépenser plus de 400 000 dollars dans l’achat de voitures en Égypte et àMadagascar, où un bureau a été mis en place pour lui».
De l’artillerielourde ?
Contactéspar Reuters, Ahmad ainsi que ses responsables de communication s’enferment pourl’heure, dans le mutisme, déclarant ne pas être au courant de cette affaire.
Vraiscandale ou feuilleton à l’égyptienne ? Affaire à suivre !