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Amnesty international réagit la condamnation du président de RAJ à une année de prison ferme

06-04-2020 14:54 

L’organisation de défense des droits de l’homme AmnestyInternational a énergiquement réagi lundi à   la condamnation du président de l’associationRassemblement Action Jeunesse (RAJ), Abdelouhab Fersaoui, par le tribunal deSidi M’hamed, à un an prison ferme et une amende de 20.000 dinars.

Dans un communiqué rendu public sur son site, l’ONG souligneque : «Condamner un militant à une année de prison ferme pour avoirexprimé son opinion pacifiquement sur Facebook en pleine crise sanitaire estinadmissible et scandaleux»., a écrit Hassina Oussedik, Directriced’Amnesty International Algérie, dans un communiqué publié ce lundi sur sonsite officiel.

Par la voix de sa présidente en Algérie, Hassina Oussedik, Amnestyinternational appelle à la libération du président de l’association de RAJ et àl’abandon des charges retenues contre lui.

«Adelouhab Fersaoui doit être libéré et les charges retenuescontre lui doivent être abandonnées, il n’a fait qu’exercer son droit à laliberté d’expression, garanti par la Constitution et les normes internationalesdes droits humains»,lit-on dans le communiqué.

Amnesty dénonce plus généralement le maintien des détenus et lescondamnations d’autres citoyens algériens pour le simple fait d’avoir expriméleurs opinions au moment ou l’Algérie fait face à une crise sanitaire sansprécédent.

«À un moment où la pandémie du Covid-19 incite les gouvernements dumonde entier à envisager des libérations anticipées de prisonniers, lesautorités ont décidé de maintenir en détention et de condamner des personnesuniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression,d’association et de réunion pacifique ou pour avoir exercé leur profession dejournaliste, en invoquant différentes lois répressives », dénonce l’ONG.

C’est pourquoi, l’ONG estime «urgent» de libérer «immédiatementet sans condition» tous les détenus d’opinion et de mettre fin au harcèlementjudiciaire des militants pacifiques».

Elle en veut d’autant plus que le président Tebboune s’était engagé,lit-on, lors de son discours d’investiture, «de répondre aux revendicationsdu Hirak populaire».

 

 



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