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Amendement de la loi sur la Monnaie et le Crédit : Pourquoi le FFS a voté « Non »

08-10-2017 14:16  N. S

Les députés ont adopté ce matin àla majorité, l’amendement de l’article 45 de la loi sur la Monnaie et le Créditproposé par le gouvernement pour donner le feu vert à la Banque d’Algérie deprêter de l’argent au Trésor public.

Cependant, les députés du Frontdes Forces Socialistes (FFS) ont rejeté l’amendement de la loi, considérant que « lacrise nationale est d'abord une crise politique et de gouvernance qui adégénéré en crise économique et financière. »

Dans un communiqué reçu à notre rédaction et signé par lechef du groupe parlementaire, Chaffaa Bouaiche, il est noté que   « Lacorruption, la gabegie et la médiocrité colonisent l’Etat et réduisent lagouvernance à un pur phénomène de gestion du statu quo. »

Parlant du financement non conventionnel,mécanisme proposé par le gouvernement, les députés du FFS considèrent qu’il « nepeut être efficace que dans un contexte de gouvernance efficace soumise à lareddition de comptes, à une justice indépendante et à des contrepouvoirsinstitutionnels performants. »

Il se trouve, ajoute le  FFS dans son communiqué, que  « Toutes ces conditions sont absentes etrendent totalement inopérantes les mesures de prétendu contrôle exercé dans lecadre d'une gouvernance qui a échoué au temps de l'aisance financière et qui vagâcher ce qui reste de souveraineté, de stabilité et d'opportunités deredressement de notre pays. »

Tout en pointant le risque que cemoyen fait planer sur la cohésion sociale, la richesse nationale et surtout lasouveraineté nationale, le groupe parlementaire du parti, fondé par Hocine AitAhmed, affirme que « L'Algériea les moyens humains et matériels de sortir de la crise si elle réunit lesconditions d'une bonne gouvernance qui ne peut être assurée que par unconsensus national qui rassemblerait les Algériens autour d'un véritable Projetde développement national.»

Se référant à la déclaration du1er Novembre 54, qui postule l’état social, les députés du FFS soutiennent quece dernier (l’Etat social) « ne peut se réaliser que dans le cadre d'unEtat de Droit qui mette fin à la corruption, au gaspillage et à la Hogra. »

« C'est à ces seulesconditions que l'Algérie pourra retrouver le chemin de l'espoir, dudéveloppement par le travail et la justice », conclut le groupeparlementaire du FFS qui marque ainsi sa distance par rapport à la démarche  anti crise duGouvernement. 



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