C’est une ambiance juste surréaliste qui prévaut en cemoment même à Alger qui offre l’image d’une capitale divisée en deux :ceux qui votent et ceux qui manifestent.
A l’ouverture des bureaux devote, des citoyens, pas en grand nombre, se sont rendus dans les bureaux devote pour accomplir leur devoir de citoyen et glisser leur bulletins dans l’urne.
A onze heure, le taux departicipation dans la capitale, qui n’a pas la réputation de voter massivement,a atteint 4, 77%, selon le primer taux de participation révélé par le présidentde l’ANIE.
Face à cette capitale qui vote,il y a une autre qui manifeste en ce moment pour rejeter cette élection de ladiscorde.
Ils sont actuellement desmilliers de citoyens, rassemblés devant la Grande Poste et les boulevardsadjacents à manifester pour crier « Non aux élections avec la bande »,« Pouvoir assassin », « les généraux à la poubelle »
La manifestation a débuté à l’avenueHassiba Benbouali avec quelques dizaines de jeunes, pour être rejoints, au fildes minutes avec d’autres citoyens en attente sur les trottoirs et aux piedsdes immeubles.
La police, après avoir tenté vainementd’empêcher la manifestation, a fini, certainement ayant reçu des ordres, de seretirer sur les trottoirs et de laisser faire.
Pourtant, la loi électorale est claire: elle interdit toute manifestation le jour des élections.'
Une manifestation qui se déroule néanmoins dans une ambiance bon enfant, raccord avec l'esprit pacifique du Hirak.