Visiblement,tous les anciens ministres accusés dans le dossier d’Ali Haddad, se sont donnésle mot pour tout mettre sur le dos de l’ancienprésident de la République, Abdelaziz Bouteflika, expliquant que c’était luile seul et unique donneur d’ordre dans l'octroi des contrats.
AprèsOuyahia et Sellal, c’est autour de Amar Ghoul d’y aller de sa propre couche, endéclarant mercredi au juge :« jen’ai accordé aucun privilège à Ali Haddad dans le cadre de l’exploitation desports d’Annaba, Alger et Bejaia, il n’a jamais été le cas dans les périodes où j’étaisresponsable du secteur ».
Apropos des contrats, l’ancien ministre du Transport et des travaux publics a révélé à la Cour qu’en date du 24 mars 2012 « leprésident Bouteflika a ordonné de ne pas faire de distinction entre le publicet le privé et encourager même lesecteur privé dans l’octroi des contrats de gré à gré dans le souci d'avoir une plus grande cadence dans la réalisation des chantiers ».
Surle segment des travaux publics, les entreprises Cosider et ETRHB étaient lesplus puissantes en terme de moyens, de logistiques, de personnel, mais ETRHB vientdevant COSIDER », précise le chef de Taj en se référant aux propos d’AhmedOuyahia.
Et d’expliquer au juge qu’il n’était qu’ « un ministre parmi les40, quand le Conseil des ministres vote à l’unanimité l’octroi d’un contrat,fixe les montants et définit les échéances».