Ali Benflis a présenté dimanche son programme de candidat àla présidentielle qu’il présente comme une réponse « aux revendications dechangement portées par la Révolution populaire pacifique »
Vue la situation d’urgence politique que vit actuellement lepays, il considère que le mandat présidentielle sera par conséquent un « mandatd’urgence nationale » pour asseoir définitivement « une transitionpolitique » visant à mettre fin à la « la personnalisation du pouvoir »et à « religitimer les instituions de la Nouvelle république »
Ali Benflis présente son programme comme quelque chose de « globalet de transversal » avec des « moindres risques pour le pays »,incluant les dimensions politiques, institutionnelles, économiques et sociales,juge que « la mère des crises est politique ».
Dans le cas où les algériens lui accorderaient leur confianceau terme du scrutin, Ali Benflis promet, juste après la prestation de serment « d’engagerimmédiatement des consultations avec les partis et personnalités politiques et représentantsde la société civile pour les écouter et bénéficier de leurs avis enprévisions du lancement des ateliers de réformes poitiues et économiques. »
Un gouvernement d’ouverture nationale sera mis en place avecles soutiens des candidats, mais également avec des compétences nationales pourmettre en œuvre une politique d’urgence nationale.
Benflis inscrit également comme priorité de son action entant que président également la dissolution de l’APN, considérantque l’actuelle n’a plus de légitimité.
Mais au préalable, il va revoir en profondeur les textes quirégissent les élections, notamment la loi sur les partis politiques, le code élctoral,le découpage électoral, ainsi que l’Autorité indépendante des élections.
Le future Premier ministre sera issu de la majoritéparlementaire et aura à partager les pouvoirs avec le chef de l’Etat, dans lecadre d’une nouvelle configuration des rapports entre les deux têtes de l’exécutif.
Le conseil de la Nation sera supprimée dans sa configurationactuelle pour être remplace par « le Conseil supérieur des territoires »,également le Conseil constitutionnel qui deviendra Cour Constitutionnelle dontle président sera , non plus désigné par le président de la République , maisélu par ses pairs.
En direction des partisans de la Constituante, Benflis s’engageà dégager de la future assemblée élue, une commission qui va proposer un projetde constitution pour le pays , qui sera soumis au référendum.
Il s’agit pour Benflis de « mettre définitivement fin àla personnalisation du pouvoir et à ses dérives totalitaires » et promouvoirla citoyenneté et l’Etat de droits, tels que revendiqués par le Hirak