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Ali Benflis : « Ceux qui veulent voter sont libres, ceux qui veulent boycotter sont libres »

13-11-2019 13:07  N. S

Lecandidat Ali Benflis participait mercredi à un forum au cours duquel il a subiun feu nourri de questions posées non plus par des journalistes, mais des expertsdans différents domaines.

AliBenflis défend son choix de participer à la présidentielle comme une sorte demoindre mal, tout en sachant, ajoute-t-il que « les conditions sont loin d’êtreidéales ».

« Commentpeut-on laisser l’Algérie sans un président qui puisse parler au peuple , auxinstitutions, au monde », observe-t-il tout en indiquant que celui qui veut voter qu’ilvote et celui qui veut boycotter qu’il boycotte, le dernier mot doit revenir aupeuple algérien souverain ».

Interrogéau sujet d’un éventuel soutien à sa candidature par les signataires de lacharte de Bainem, dont il était partie prenante, Benflis se garde de toutecertitude et préfère répondre qu’ « il y aura ceux qui soutiendront, il y auraqui ceux critiqueront, il y aura même qui m’attaqueront, mais j’assume, dés lors quej’ai choisi d’être candidat ».

Dansle cas où il serait élu Benflis s’engage à mettre définitivement fin à « l’exercice pharaonique dupouvoir », dans une claire allusion à l’ancien président, promettant departager les pouvoirs entre le président de la République et le Premierministre qui sera issu de la majorité et responsable devant le parlement ».

Le candidat annonce également, parmi les mesuresurgentes qu’il compte prendre, la formation d’un « gouvernement d’ouverturenational », composé de ses soutiens, de compétences et de représentantsde la société civile.  

Autreannonce, la dissolution de l’APN avec des élections législatives anticipées, sixmois après l’élection, mais au préalable, il promet un grand toilettage de tousles textes qui régissent les élections, dont le mode de scrutin, l’autorité de surveillance,le mécanisme de contrôle…

Renouer les fils du dialogue avec l'opposition sera également une des actions inscrites sur ses tablettes, car il estime que "l'opposition , comme la majorité sont des institutions du pays".

AliBenflis, fort de sa longue expérience dans le secteur de la Justice, enrappelant son parcours de procureur, puis de ministre dans les gouvernementsde Hamrouche, Merbah et Ghozali, s’engage à faire une profonde rupture pourlibérer la justice de la mainmise du pouvoir exécutif.



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