Pour ce faire, un match nul suffirait au bonheur des verts. Mais la tâche reste loin d’être facile face à un adversaire, traditionnellement coriace et mieux loti au classement-FIFA (26e- 33e). Un paramètre qu’a mis en avant, d’ailleurs, l’inusable Msakni alors qu’il entrait dans le concert de l’allumage du match de part et d’autre.
C’est qu’au-delà de la rencontre en elle-même, le caractère derby de la partie, en rajoute forcément une louche.
De ce fait, chaque camp aura à cœur d’empiler un ascendant psychologique précieux pour l’avenir. Historique ; en tout état de cause, pour la Tunisie, qui viendrait à stopper la marche triomphante d’une EDA championne d’Afrique en titre et auréolée de 26 matchs sans défaite, toutes compétitions confondues.
Encore plus pour l’Algérie, devenue réellement l’équipe à abattre, qui vise à pulvériser ce record, partagé à présent, avec la Côte d’Ivoire.
D’où une grosse pression prévalant plus dans le camp algérien. Même si dans une récente déclaration, le coach national avait confié que l’EN n’était pas infaillible, il cache mal sa volonté de souscrire à la postérité, via l’établissement de ce record symbolique.
Contre le Mali, Belmadi a joué à se faire peur quelque peu, notamment en première mi temps, en proposant un schéma technico-tactique qui a dénaturé le jeu tout en construction de son équipe. Heureusement que les réglages apportées lors du second half ont permis de redresser la situation et réaliser l’essentiel, donnant à une victoire étriquée, un goût d‘inachevé.
Verra-t-on ce soir les Verts comme on les aime ? Surtout, un Mahrez irrésistible, de nouveau ?