Durant l'année 2017 l'Algérie a enregistré plus de 68.000 cas de divorce contre 349.544 mariages, selon les statistiques révélées par le ministre de la justice, Tayeb Louh lors de la séance des questions orales des membres du conseil de la nation tenue jeudi dernier.
Ce chiffrereprésente 19,54% des mariages contractés dans la même année, a précisé leministre tout en ajoutant que la moyenne annuelle des divorces entre 2012 et 2017s'est établie à 60.602 cas, qualifiant ce taux de "faible" par rapport aux paysarabes et européens.
Abordant la garde des enfants, M. Louh a fait état de 7.462 affaires de retraits dedroit de garde pour remariage à une personne non liée à l'enfant par uneparenté de degré prohibé traitées durant la période de 2012 à 2017, soit une moyenne annuellede 1.244 affaires.
En contre partie, les demandes deretrait de la garde ont été rejetées dans 3.076 affaires, soit une moyenneannuelle de 513 affaires.
S'agissant duFonds de pension alimentaire dans le cadre de la prise en charge des problèmes de lafemme exerçant le droit de garde n'ayant pas touché sa pension en raison d'unrefus de paiement de la part du débiteur, le ministre de la Justice a déclaréque depuis la création de ce Fonds, 913 femmes et 1867 enfants ont bénéficié deversements des redevances financières.
Pour ce qui estdes montants versés par le Trésor public aux femmes ayant le droit de garde deleurs enfants, le ministre a affirmé que le chiffre s'élève à plus de 1,700milliard centime en 2016.