Algérie 1

Icon Collap
...

Algérie- Grande Bretagne : Sabri Boukadoum et Conor Burns accordent leurs violons

16-09-2019 13:23  Nourredine B

En dépit ducontexte global, si particulier, qui caractérise le pays, l’Algérie maintient sonpragmatisme diplomatique, tendant à maintenir son aura intacte à l’internationale.

La rencontretenue, dimanche à Alger, entre le ministre des affaires étrangères (MAE), SabriBoukadoum, et le ministre d'Etat britannique pour le Commerce extérieur, ConorBurns, en visite de travail, participe de cet entendement.

Contrarié, apriori, par la tournure, en dents de scie, que prend la démarche du Brexit dansson pays, Conor Burns semble ainsi effectuer un ‘’pèlerinage politicoéconomique’’ dans un pays qui garde, contre vents et marées, ses piliersintactes de Mecque de l’investissement.

L’occasionpour le chef de la diplomatie algérienne de mettre son hôte à l’aise, enagréant «l’impératif de promouvoir les relations algéro- britanniques», noteun communiqué du MAE, ajoutant que Boukadoum s'est félicité «de la qualitédes relations algéro-britanniques, appelant à leur renforcement au bénéfice desdeux pays, à travers les nombreuses opportunités qui s'offrent àl'investissement et au partenariat bilatéral dans différents domaines».

Dans cet ordred’idées, Boukadoum n’a pas manqué de mettre en avant les récentes mesuresprises par le gouvernement pour drainer et encourager les investissementsétrangers, dont cette saillie de réviser la règle 49/51%, jugée contraignantepar les investisseurs étrangers.

Pour sapart, le secrétaire d’Etat britannique, et tout en soulignant «l'importanceque revêt l'Algérie en tant que partenaire de tout premier ordre en Afrique etdans le monde arabe» a tenu à rassurerque leBrexit «n'impacterapas la structure des relations économiques algéro-britanniques», soulignele document du MAE.

Enfin et déclinant certains soubassements du Sommetbritanno-africain sur l'investissement, prévu le 20 janvier 2020 à Londres, etsur lequel table énormément le Royaume- Uni à l’aune du Brexit, Conor Burns eutcette déférence de faire part de sa conviction que «l'Algérie, de par sescapacités économiques, jouera un rôle actif dans la réussite du Sommet», relèvele communiqué, faisant, enfin, observer que les deux hauts responsablesont également pris langue sur la question de la circulation des personnes.

 

 

 



Voir tous les articles de la catégorie "A la une"