L'Algérie a été une nouvelle fois interpellée, hier, par l'organisation non gouvernementale Amnesty International (AI) via son bureau à Alger pour l'abolition de la peine de mort.
Selon la directrice du bureau d'AI en Algérie, Mme Hassina Oussedik, "il existe actuellement 500 personnes condamnées à la peine capitale en Algérie".
Pour elle, l'Algérie a raté l'occasion d'abolir définitivement cette peine à l'occasion de la récente révision de sa constitution en 2016 en mettant en avant l'opinion publique non encore favorable à une telle mesure.
Le travail de sensibilisation en direction des Algériens afin de les convaincre de l'abolition de la peine de mort sera poursuivi, a souligné la représentante d'AI en Algérie qui s'exprimait à la veille de la célébration de la Journée mondiale contre la peine de mort en présence de juristes et d'avocats pour débattre de la question.