L’EN est entrée de plain pied dans lacompétition de la CAN 2019 en battant nettement, dimanche, son homologue duKenya (2-0).

La partie en elle-même a vu uneéquipe algérienne faire quasiment cavalier seul devant un adversaire aufootball archaïque et primaire.

Le ton est donné d’emblée en 3minutes de jeu à peine quand Bounedjah (en photo avec Mahrez- DR) et Belaïli contournent habillement unedéfense facile à mener en bateau, mais ratent le coche.

Depuis, la prise en main du jeu parles co équipiers de Feghouli est totale mais l’efficacité n’est pas aurendez-vous.

Il a fallu attendre la 34’ pour voirle lutin Atal prendre la décision de percer balle au pied avant de se fairecrocheter dans les 18 yards. C’est le pénalty indiscutable que transforme sanstrembler, Bounedjah.

Moins de 10 minutes plus tard et surune excellente remise du remuant Bennaceur, Mahrez tire en pleine  course vers les buts et l’axial kenyan déviela balle dans ses propres filets.

Une première mi- temps terne et sansrelief où l’on n’a pas pu jauger de la fiabilité du schéma tactique mis enplace par Belmadi, les Kenyans refusant le jeu.

Au retour des vestiaires, laphysionomie du match change de bout en bout en raison d’un repli tactique desverts.

On a vu alors les Harambee  Stars développer un bon football mais sansvraiment inquiéter une équipe nationale bien concentrée jusqu’au coup desifflet final.

A l’arrivée, une issue tout bénéfpour la sélection nationale qui aura fait le plein de confiance, sans enregistreraucune blessure dans ses rangs, ni le moindre carton.

Mention spéciale à Sofiane Feghouli  qui a survolé la partie et mérite ladistinction de l’homme du match.