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Ait Ali révèle : les revenus du complexe El-Hadjar ne dépassent pas 30 milliards de dinars !

10-09-2020 15:53 

Lespouvoirs publics seraient-ils tentés de privatiser le gigantesque complexesidérurgique d’El Hadjar ? Bien qu’aucune information n’évoque  cette perspective, les propos du ministre del’industrie, le laissent supposer comme undes leviers de relance de ce Mammouth en souffrance. . 

Ferhat AitAli a asséné aujourd’hui lors de son passage au forum de notre confrère Echâab,que les revenus du  mastodonte d’Annabane dépassent pas les 30 milliards de dinars !

«Lesrevenus du complexe El-Hadjar ne dépassent pas les 30 milliards de dinars etses équipements n’apportent pas de valeur ajoutée», a asséné le ministre del’industrie, suggérant ainsi que son éventuel privatisation ne serait pas unesi mauvaise chose.  

Saréplique en tout cas laisse entendre que le gouvernement en a assezd’intervenir à chaque fois pour remettre en marche un méga complexe qui avaitété vendu au géant mondial, l’indien Arcelor-Métal au début des années 2000pour une bouchée de pain avant de le laisser tomber comme de la vieilleferraille.

L’Etat aété en effet contraint de reprendre le contrôle d’El Hadjar en juillet 2013 àhauteur de 49%  suivant un accord  dit «stratégique avec le groupe public Siderpour un plan d'investissement de 763 millions de dollars, dans le complexesidérurgique d'Annaba et dans les mines de Ouenza et Boukhdera. 

Ce fameuxaccord visait à «doubler» la capacité de production de l'usine en la portant de1 million de tonnes à 2,2 millions de tonnes par an en 2017.

Cependant,la renationalisation du complexe El-Hadjar n’a pas impulsé, loin s’en faut, sondéveloppement surtout que l’Etat fait face depuis 2014 à une crise financièreaigue.   

Précisément,Ferhat Ait Ali en visite lundi dernier à Annaba, a promis que son département allait "étudier" la possibilité de rééchelonner la dette du complexe laminépar la «situation difficile» danslaquelle il se trouve.

Le ministre a par ailleursévoqué des «solutions radicales» pour amorcer un nouveau départ du complexe aumême titre que pour «plusieurs complexes industriels publics».

Ferhat Ait Ali  a enfin assuré que d’ici 2021, la productiondu complexe sidérurgique  atteindra «un rythme tel qu’il ne sera pas une chargepour le Trésor public» selon un communiqué de son département.

Un discours déjà entendu à maintes reprises dans le passé.



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