Les 1150travailleurs d’Aigle Azur, dont 350 en Algérie, sont toujours en attente de ladécision que prendra le tribunal de commerce d’Evry qui doit examiner aujourd’hui les propositions de reprise de la deuxième entreprise française, placée enredressement judiciaire

Parmi toutes lesoffres de reprises émises, seules deux sont jugées recevables par le gouvernement français, citées lundi par l’AFP :  l’une émanant d’AirFrance et du Groupe Dubreuil, et l’autre d’un « transporteurétranger ». Le juge, qui peut désigner un repreneur ou ordonner laliquidation de la compagnie aérienne, est susceptible de mettre sa décision endélibéré.

« Il y a deux offres en discussion :une offre combinée de transporteurs aériens français, et une offre d’untransporteur étranger », a dévoilé le secrétaire d’Etat français chargé des transports,Jean-Baptiste Djebbari, dimanche soir sur CNews. Le secrétaire d’Etat a précisédans la foulée que les deux acteurs hexagonaux étaient « AirFrance » et « le Groupe Dubreuil »,propriétaire majoritaire d’Air Caraïbes, avec sa « filiale FrenchBee ». Le président d’Air Caraïbes, Marc Rochet, assistait àl’audience lundi.

Aigle Azur, en cessation depaiement et dont les avions ne volent plus depuis le 7 septembre, atransporté 1,88 million de passagers l’an dernier, principalement versl’Algérie, mais aussi le Liban, le Portugal, la Russie, le Brésil et le Mali.La compagnie emploie quelque 1 150 personnes, dont 800 en Franceet 350 en Algérie.