Ahmed Ouyahia a pris lui aussi laparole en dernier, lors de la signature de la charte partenariat public/privé pourdire que « Cette rencontre revêt une dimension particulière, du fait desdifficultés financières auxquelles le pays est confronté »

Le premier ministre rappelle, à cepropos les mesures prises par son   gouvernement pour faire face au déficit budgétairesignificatif et à l’érosion des réserves de change.

Il en a cité sept, notamment l’empruntcontracté par le Trésor public auprès de la Banque centrale, après l’amendementde la loi sur la Monnaie et Crédit

Cet emprunt, selon lui, a permisau service de l’Etat de régler 270 millions de créances détenues auprès desentreprises publiques. A permis aussi de « Solder la situation pendante etinjecter 1000 de da de liquidités supplémentaires dans les banques publiques etpermettre la préservation des réserves de change. »

Sur ce même registre, Ouyahia acité l’instruction du Gouvernement qui rend obligatoire l’attribution desmarchés publics aux entreprises publiques, sauf exception avérée avec autorisationexpresse des services du Premier ministre.

Au passage Ouyahia rendra un hommageappuyé à l’UGTA pour son patriotisme tant pendant la guerre de libération, qu'aumoment de la phase de construction du pays et surtout sa position en tant qu’acteurdans le défense de la République pendant la décennie noire.

Par ailleurs, il  a    invité l’UGTA à accepter « les mutations »économiques et sociales imposées par la conjoncture économique en luidemandant de les relayer au niveau des échelons régionaux et des entreprisespubliques »

Récusant la dichotomiepublic/privé, l’orateur  estime que lesdeux entités « doivent s’engager  sans réserves dans la même bataille qui estaussi la bataille   pour assurer leur survie face à une ouvertureéconomique irréversible »

En parlant du soutien dugouvernement au partenariat public/privé, le premier ministre profite pourannoncer l’ouverture du capital des PME/PMI public au capital privé « dansle cadre de la législation en vigueur », précise-t-il.

Pour résumer sa démarche Ahmed Ouyahiaa fait valoir que l’économie de marché « est une fatalité irréversible », cherchant à convaincre que les mesures prises par son gouvernement « ontun caractère transitoire, visant à les protéger contre les effets toxiques dela crise financière et pour mieux pouvoir  affronter la bataille de la concurrence et dela compétitivité »