Le président du Comité d'experts chargés du projet de Constitution, le professeur Ahmed Laraba, a soutenu, mardi, que les propositions d'enrichissement du nouveau projet de constitution sont susceptibles de contribuer à "l'émergence d'une Algérie nouvelle".
Laraba, qui s'exprimait sur les ondes de la radio nationale, a expliqué que tout ce qui est absolu "est difficile à réaliser" tout en soulignant que les experts "ont tenté de prendre en compte la réalité des revendications du mouvement" (NDLR :Hirak), pour asseoir un meilleur équilibre entre les pouvoirs, ainsi qu'un renforcement "considérable" de la partie consacrée aux droits de l'homme.
"En la forme" signale celui-ci, sur les 240 articles de la Constitution, 148 ont été amendés et rectifiés pour être soumis à propositions et évaluations, et ce, souligne-t-il, après une analyse critique de ce "qui n'a pas marché" dans les précédentes.
Le professeur Laraba rappelle que la Constitution de 1989 a constitué à ses yeux un "moment important" de l'histoire de l'Algérie, pour avoir notamment contribué à une rupture avec le règne du parti unique.