Dans uncommuniqué parvenu à Algérie1, Mouldi Aissaoui, ancien président de la FAF etancien ministre, et candidat à l’AGE de la FAF, a sévèrement réagi à l’égard dela tournure qu’ont pris les préparatifs pour le renouvellement de la FAF.
Dans cesens, l’ancien ministre auquel on ne peut contester le respect de la légalité dece fait, tire au lourd : «J’ai suivi avec beaucoup de tristesse etde stupeur, la manière avec laquelle on piétine sans scrupules les règlementset les statuts régissant la FAF. Ne parlons plus du président sortant qui adéjà montré la voie quant au non-respect des procédures et de l’applicationviciée des statuts. Maintenant, c’est plus grave, c’est le MJS qui s’implique,non pour remettre les choses sur les rails, comme il le laisse entendre, maispour rajouter de la confusion au désordre », assène-t-il.
S’agissantde la position des pouvoirs publics, Aissaoui n’en démord pas : leurdémarche est «équivoque» et «suspecte», égrène-t-il, concluant qu’ «ellemanque de transparence et veut mettre les acteurs du football devant le faitaccompli.»
Cela, estime-t-il, au moment où «notre football a besoin debon sens, de la sérénité et d’un rassemblement vrai et sincère, construitautour d’une vision partagée avec un CAP garantissant le retour à uneconfiance constructive et responsable. Cela ne peut pas advenir dans la précipitationet les faux calculs.»
A ses yeux,la précipitation avec laquelle on veut clore la mandature précédente, ressemblefort à un élan de conquête agressive, de volonté d’exclusion, de monopole,remplacer l’un par l’autre, réduire toute velléité, démocratique pour lesacteurs de football : «Restez mineurs, on décide pour vous», résume-t-il.
L’ancienjoueur de l’USM Alger, et mettant en avant son appartenance à cette famille defootball aux valeurs profondes, revient à charger le MJS dont il dénonce lediktat imposé à la Commission électorale, la contraignant, sous la pressionavérée, à changer de décision, a-t-il observé.
Rappelant dans ce cadre, toute une série de dispositions réglementaires et de violationsdes textes, Aissaoui prévient que de telles entorses portées aussi bien aupropre statut de la FAF que celui de la FIFA, risquaient d’exposer l’Algérie àl’intervention et à des sanctions de cette dernière.
Enfin, Aïssaouitermine sa litanie des griefs en affirmant s’être présenté au niveau de la FAFce vendredi 17 mars, délai de rigueur, « pour » précisera-t-il « m’enquérirdes causes du rejet de ma candidature et j’ai été surpris par l’absence detoute la commission et du SG de la fédération.»