Le procès en appel dans lesdeux affaires relatives au dossier de montage automobile et au financementocculte de la campagne électorale pour la présidentielle d'avril 2019, sepoursuit jeudi à la Cour d'Alger, pour le cinquième jour consécutif.
Mercredi, le président de la première chambre pénale près la Cour d'Algera auditionné des accusés impliqués dans les deux affaires relatives au montageautomobile et au financement occulte de la campagne électorale pour laPrésidentielle d'avril 2019, et des hommes d'affaires, constitués partie civilecontre le ministère de l'Industrie.
Parmi ces hommes d'affaires figure le vice-président du groupeCévital, Rebrab Omar qui a affirmé que son groupe s'était constitué partiecivile "contre l'Etat, représenté par le ministère de l'Industrie",estimant que son groupe était "victime de marginalisation par ce ministèreà l'époque de l'ancien ministre, Abdeslam Bouchouareb".
Le ministère, a-t-il expliqué, avait refusé "la réception dudossier du Groupe Cévital qui représentait la société Hyundai Algérie, pourinvestir dans le montage automobile".
Dans le même contexte, constitués partie civile, les frèresAchaibou ont déploré "les obstacles rencontrés par leurs entreprises de lapart du ministère de l'Industrie à l'époque du ministre Bouchouareb ainsi queles atermoiements dans l'octroi d'agréments pour leurs projets".
Ont été également auditionnés, mardi, des témoins, des accusés,d'anciens cadres du ministère de l'Industrie, des hommes d'affaires et desmembres de la campagne électorale de l'ancien Président, Abdelaziz Bouteflika.(Avec agence°
Ce procès intervient suite à l'appel interjeté par le Parquet etle collectif de défense contre le verdict prononcé, le 10 décembre2019, par le Tribunal de Sidi M'hamed, condamnant, notamment, l'ancien ministrede l'Industrie, Abdeslam Bouchouareb, par contumace, à 20 ans de prison ferme, avecémission d'un mandat d'arrêt international à son encontre,
Les anciens Premiersministres, Ahmed Ouyahia à une peine de 15 ans de prison ferme avecconfiscation de tous ses biens, et Abdelmalek Sellal, à une peine de 12 ans deprison ferme, des anciens ministres Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda à une peinede 10 ans de prison ferme pour chacun d'eux.