Prévu en mars écoulé, mais reporté pourcause de la pandémie du coronavirus, le traitement de l’affaire MC Alger-USM Algerest programmé pour le 5 juin par leTribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne.
C’est ce que rapporte, mercredi l’Aps,citant le club usmiste qui a dû en référer à l’instance arbitrale internationale après qu’il eût étédébouté par le TAS algérien.
Il y a lieu de rappeler que l'USMA avait boycotté sonderby contre le MCA en raison de sa programmation pendant une date- Fifa, alorsque son effectif était amoindri par l'absence de joueurs retenus par lasélection militaire et du milieu offensif libyen Muaïd Ellafi.
S’ensuivit un quiproquo d’ordreréglementaire entre la fédération algérienne de football (FAF) et la LigueProfessionnel de Football (LFP) qui a actionné la sanction du forfait contre la formation de la Médina d’Alger.
Sur la base d’arguments ténus ? LaLFP s’était, alors adossée, à une position alambiquée du président de lafédération qui avait soutenu que la Ligue pouvait faire jouer des matchs dechampionnat national pendant les dates Fifa, à la seule condition que les clubsconcernés soient consentants.
Une jurisprudence improbable qui fait appel à une attestation defoi tirée par les cheveux, à fortiori qu’il s’agissait du derby le plus passionnéde la Ligue1.
S’estimant dans son bon droit, l’USMAa plongé dans le boulevard, épinglant au passage la FAF qui l’avait bridé enpremière instance. Ce, au moment où nombre d’observateursadmettaient le bien- fondé des revendications usmistes.
Il serait utile de souligneégalement, qu’au moment des faits, d’aucuns relevaient que cette affaireprenait une allure de patate chaude que se rejetaient les deux principauxresponsables du football national, Zetchi et Medouar, sur fond de frictions et de conflits internes à la maison.
Aussi, le verdict de Lausanne risquefort, en cas de réhabilitation de l’USMA dans ses droits, d’entacher lacrédibilité des deux instances; la FAF plus que la LFP .