Nouveau rebondissement dans le dossier du « carburantdéfectueux » que la Sonatrach avait exporté au Liban, dans le cadre d’uncontrât avec la société libanaise d’électricité EDL.

Selon des journaux locaux, cités samedi par des médias algériens, Sonatrach aurait toutbonnement décidé de « rompre unilatéralement le contrat » qui la lieà la compagnie libanaise.

Selon les mêmes sources, le ministre libanais de l’Energie, Raymond Adjaz,aurait été informé, il y a deux jours, par les autorités algériennes de larupture du contrat qui doit normalementcourir jusqu’au 31 décembre prochain.  

L’affaire a d’ailleurs fait grand bruit, au point quele président Tebboune en personne, est intervenu  en ordonnantau ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, d’engager une enquête pour faire lalumière sur cette scabreuse affaire qui a écorné l’image de la Sonatrach.

On se souvient que le porte-parole de la présidence dela République, Mohamed Oussaid, lors desa dernière conférence de presse, avait déclaré, en réponse à la question d’unjournaliste, qu’il « s’agit d’une faire libano-libanaise ».

 «S’il y a des individus qui sont impliqués, la justice algérienne se chargera du volet concernant l’Algérie »; avait  encoresouligné en substance  le porte-parole de la Présidence, ajoutant que « l’Algérie en tantqu’État n’est pas impliquée ».

Il faut dire que l'irruption soudaine de la députée libanaise Paula Yacoubian dans le dossier, il y a une quinzaine de jours, a donné au dossier un parfum de scandale, en laissant entendre l’existence de pots de vin entre des responsables Algériens et Libanais.   

La décisionde l’Algérie de rompre le contrat avec EDL sera-t-elle le point final de cetteaffaire à laquelle d’aucuns ont donné des proportions médiatiquesdisproportionnées pour porter tort à l’image de marque du géant énergétiquenational ?