Leprocès en appel impliquant d'anciens hauts responsables de l'Etat dans desaffaires de montage automobile et de financementocculte de partis politiques et de la campagne électorale d'AbdelazizBouteflika pour un 5e mandat présidentiel, a débuté mercredi à la Cour d'Alger, après avoir été reporté le 12 février par la même instance juridique.
Ilintervient suite à l'appel interjeté par le Parquet et le collectif de défensecontre le verdict prononcé, le 10 décembre 2019, par le Tribunal de SidiM'hamed, condamnant, notamment, les anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahiaà une peine de 15 ans de prison ferme assortie d'une amende de deux (2)millions de DA, avec confiscation de tous ses biens, et Abdelmalek Sellal, àune peine de 12 ans de prison ferme assortie d'une amende d'un (1) million DA.
Dansla même affaire, les anciens ministres de l'Industrie et des Mines, AbdessalemBouchouareb a écopé par contumace d'une peine de 20 ans de prison fermeassortie d'une amende avec émission d'un mandat d'arrêt internationalà son encontre, Youcef Yousfi d'une peine de 10 ans de prison ferme, etMahdjoub Bedda d'une peine de 10 ans de prison ferme.
Ontété condamnés également l'ancienne ministre et wali Nouria Yamina Zerhouni àune peine de 5 ans de prison ferme, les hommes d'affaires Ahmed Mazouz à unepeine de 7 ans de prison ferme avec confiscation des fonds saisis, HassanLarbaoui à une peine de 6 ans de prison ferme avec confiscation des fondssaisis, et Mohamed Bairi à une peine de 3 ans de prisonferme.
Le fils de l'ancien Premier ministre, FaresSellal a été condamné,quant à lui, à une peine de 3 ans de prison ferme.