La Fédération algérienne de football(FAF) a vivement démenti ce qu’elle qualifie de ‘’fake news’’ s’agissant dudossier de l’ex-sélectionneur national,l’espagnol Lucas Alcaraz et selon laquelle ce dernier a eu gain de cause, parle biais du verdict de la FIFA qui a condamnéla FAF a de gros dédommagements. On parle d’environ 1,3 million d’euros, soit plusde 27 milliards de centimes.
C’est ce qu’elle fait savoir celundi, sur son site officiel où de façon véhémente elle souligne que cetteinformation «a été, malheureusement, relayée par plusieurs médias, qui sesont empressés de la publier sans prendre la peine de vérifier cela auprès dela fédération ni appuyer leurs écrits par un document probant », écrit-elle.
Le communiqué s’évertue, ensuite, àdonner des précisions sur les procédés juridiques, soulignant, en autres, ledroit de recours, tout en mettant en avant son appel auprès du TribunalArbitral du sport de Lausanne «qui n’a pas rendu sa décision à ce jour», est-ilrelevé.
Une tempête dans un verre d’eau ?Pas trop évident, à voir la teneur, extrêmement agressive, sur une informationà laquelle un simple démenti aurait suffi.
Mais la FAF semble avoir pris le morsaux dents, rebondissant de par une posture acariâtre, écrivant qu’ «Aussi, ilest triste et navrant qu’à la veille de la célébration de la journée mondialede la presse, certains médias ont fait fi des principes élémentaires de cenoble métier pour vite ‘’condamner’’ la fédération et, plus grave, laisserlibre court à des commentaires acerbes et à des jugements diffamants », charge-t-elle.
Et de conclure que « Parconséquent, la Fédération algérienne de football, et conformément aux récentesdispositions modifiant et complétant l’ordonnance n° 66-156 du 08 juin 1966portant Code pénal relatives à la criminalisation de la diffusion de Fake news,se réserve le droit de déposer plainte devant toutes les juridictionscompétentes pour le préjudice moral considérable subi» a-t-elle prévenu.
Pour rappel, Lucas Alcaraz a été remercié en octobre 201 , six mois après sa nomination à latête des verts et l’Algérie avait perdu toutes ses chances de se qualifier à laCoupe du monde 2018, en Russie.
Depuis, le président de la FAF, seuldécideur du recrutement de l’ Alcaraz, dans une opération que d’aucuns ontqualifié de bide à l’époque, et de son départ, continue de trainer ‘’son moutonnoir’’ comme un boulet de canon de canon. Preuve en est !