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Administration : Il y aura 13.500 postes à pourvoir en 2018 !

24-10-2017 18:28  Amel Benabi

Qui a dit que l’austérité a fermé toutes les voies aux recrutements ? La nouvelle va sans doute faire mettre de l’eau à la bouche de ceux qui rêvent d’un poste dans l’administration publique. C’est du moins l’engagement pris aujourd’hui mardi par le Directeur général du budget au ministère des Finances, Farid Bekka.

Selon lui, pas moins de 13.500 nouveaux postes d'emploi seront ouverts dans les secteurs de la Santé, de l'Education et de l'Enseignement supérieur dans le cadre du projet de loi de finances 2018, ajoutant que les autres secteurs pouvaient recruter à hauteur de (1/5) des postes vacants disponibles à leur niveau.

Ainsi 13.624 nouveaux postes budgétaires ont été ouverts dans les secteurs de la Santé (près de 8.000 postes), de l'Education nationale (près de 5.000 postes) et de l'Enseignement supérieur (près de 2.000 postes). Ce responsable a affirmé que l'ouverture de ces nouveaux postes «ne signifiait pas que les autres secteurs sont interdits de recrutement. Ces secteurs sont autorisés à recruter à hauteur de (1/5) des postes vacants disponibles à leur niveau».

Lors d'une réunion avec la commission des finances et du budget de l'Assemblée nationale populaire (APN), dans le cadre du débat des dispositions prévues dans le projet de loi de finances 2018, M. Bekka a affirmé que le budget de fonctionnement avait connu «un léger recul», passant à 4.584 milliards de dinars dans le cadre du PLF 2018, contre 4.591 milliard de dinars en 2017.

M. Bekka impute les causes de ce recul aux changements opérés dans les salaires des travailleurs, résultant du non remplacement partiel des départs à la retraite et des décès tel que prévu dans la loi de finances 2017. Au total, il y a eu, d’après lui, seulement le remplacement de 1/3 des départs à la retraite, des décès et des démissions dans la fonction publique.

Pour 2018, il a été décidé de revoir ce taux désormais fixé à (1/5), ce qui signifie que les secteurs publics pourraient recruter (1/5) des postes vacants à leur niveau, en raison des départs à la retraite, des décès et des démissions, a ajouté M. Bekka, soulignant que le secteur public comptait plus de 2,2 millions de fonctionnaires.



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