Le patron du FLN n'entend pas se laisser tondre la laine sur le dos et réagit du tac au tac aux assauts de ses adversaires qui contestent son statut de SG tout en lui réclamant de convoquer une session du comité central pour désigner une direction provisoire du parti afin de préparer le prochain congrès.
"Ce sont les cachiristes de la couple du 5 juillet (allusion au rassemblement en faveur du cinquième mandat de Bouteflika) qui s'agitent en m'accusant de marchander les listes électorales", tance t-il lors d'une conférence de presse organisée mardi au siège du parti.
"Les agissements de cette bande sont claires comme l'eau de roche, surtout que nous sommes en pleine préparation des élection locales, une opportunité qu'ils cherchent à utiliser pour nous mettre sur le chemin de l'aventure, comme par le passé quand la logique de la Chekkara était la loi dans le parti", poursuit Baâdji.
Ce dernier a pris l'engagement de mettre en place une commission pour préparer le prochain congrès du parti , justifiant le retard par l'agenda politique avec les différentes échéances électorales organisées au lendemain de la destitution du président Bouteflika.
S'agissant de son statut de chef de parti, un point qui cristallise les critiques de ses adversaires, Abou El Fadhl Baâdji, dit "avoir la conscience tranquille", ajoutant que "le ministère de l'Intérieur est parfaitement au fait de la situation et mon statut est parfaitement conforme à la loi".